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Préparer et Optimiser sa Retraite : Le Guide Actionnable

La retraite se prépare bien avant le jour J. Pour ceux qui approchent de la cinquantaine ou qui envisagent de partir dans les prochaines années, il est essentiel d’anticiper afin d’assurer une retraite sereine et confortable.

Ce guide pédagogique et pratique vous accompagne pas à pas dans la préparation et l’optimisation de votre retraite.

Nous aborderons pourquoi s’y prendre tôt, comment faire le point sur vos droits, les stratégies pour maximiser vos pensions, le choix du bon moment pour partir, les démarches administratives à ne pas manquer, et l’intérêt de réaliser un bilan retraite avec un expert. L’objectif : vous donner toutes les clés pour agir concrètement et prendre les meilleures décisions pour votre future retraite.

Que vous ayez eu une carrière linéaire ou un parcours professionnel plus complexe (salarié, indépendant, cadre, expatrié, etc.), une bonne préparation vous permettra d’éviter les mauvaises surprises et de tirer pleinement profit de vos années de travail. Votre retraite se construit aujourd’hui – suivez le guide !

Pourquoi anticiper sa retraite dès maintenant ?

Beaucoup de futurs retraités se demandent s’il est vraiment nécessaire de penser à la retraite à 45 ou 50 ans. La réponse est oui, sans hésitation. Préparer sa retraite en amont présente plusieurs avantages clés :

  • Éviter les oublis et erreurs coûteuses : En prenant de l’avance, vous aurez le temps de détecter et corriger d’éventuelles erreurs dans votre carrière (périodes non comptabilisées, points manquants, etc.). Un seul trimestre manquant peut parfois décaler votre départ d’un an ou plus, avec un manque à gagner significatif. Identifier ces anomalies dès maintenant vous évitera bien des regrets plus tard.
  • Définir ses objectifs de vie : La cinquantaine est le moment idéal pour clarifier vos projets pour la retraite (voyages, changement de région, nouveaux hobbies, etc.) et évaluer le budget nécessaire. Anticiper vous permet d’ajuster votre stratégie financière en conséquence (niveau d’épargne requis, âge de départ souhaité, etc.).
  • Optimiser vos droits : Certains dispositifs doivent être mis en œuvre suffisamment tôt. Par exemple, si vous envisagez un rachat de trimestres pour combler des années incomplètes, le faire à l’avance vous coûtera généralement moins cher que quelques mois avant la retraite (les rachats sont plus onéreux avec l’âge). De même, si vous avez commencé à travailler très jeune, vous pourriez bénéficier d’une retraite anticipée pour carrière longue – mais cela nécessite d’avoir accumulé assez de trimestres bien avant l’âge légal. Il serait dommage de passer à côté par manque d’anticipation.
  • Gagner en sérénité : Savoir où l’on va et ce que l’on touchera au moment de la retraite est extrêmement rassurant. En préparant tôt, vous évitez le stress d’une fin de carrière incertaine et pouvez aborder cette transition l’esprit tranquille. Vous pouvez ainsi vous concentrer sur la dernière ligne droite de votre vie professionnelle en toute confiance.

En somme, « mieux vaut prévenir que guérir » s’applique tout particulièrement à la retraite. Anticiper, c’est se donner le temps d’agir sur ce qui peut l’être (corriger, optimiser, planifier) plutôt que de subir.

Faire le point sur sa carrière : vérifier ses droits acquis

Dès le début de vos démarches, une étape incontournable s’impose : faire un bilan complet de votre carrière pour vérifier que tous vos droits à la retraite ont bien été pris en compte. Concrètement, il s’agit de consulter votre relevé de carrière (aussi appelé Relevé de Situation Individuelle, ou RIS) et de l’éplucher en détail.

Qu’est-ce que le relevé de carrière ? C’est le document récapitulatif de toutes vos périodes d’activité professionnelle, pour tous les régimes de retraite auxquels vous avez cotisé. Année par année et employeur par employeur, on y voit le nombre de trimestres validés (pour les régimes de base) et les points de retraite (pour les régimes complémentaires) acquis, ainsi que les salaires ou revenus ayant servi de base de cotisation. En somme, il retrace toute votre vie active et les droits accumulés. Ce relevé est mis à jour chaque année (souvent vers mars-avril pour l’année précédente).

Où se procurer son relevé de carrière ? Aujourd’hui, c’est très simple : il suffit de créer un compte sur la plateforme officielle Info-Retraite (le compte retraite unique). Cet espace personnel gratuit vous donnera accès à votre relevé de carrière tous régimes confondus. Vous pouvez aussi le demander auprès de votre caisse de retraite de base (Cnav/Carsat pour les salariés du privé, Sécurité sociale des indépendants pour les ex-RSI, CIPAV, etc., selon votre statut), mais le portail Info-Retraite centralise normalement tout. N’hésitez pas à télécharger ou imprimer votre relevé afin de l’examiner posément.

Comment vérifier son relevé de carrière ? Prenez le temps de contrôler chaque ligne et chaque année : c’est fastidieux, mais crucial. Voici les points à examiner attentivement :

  • Périodes d’activité manquantes : Assurez-vous que toutes vos années de travail figurent bien sur le relevé. Avez-vous repéré une année blanche ou une période manquante (par exemple, un emploi d’été en début de carrière, une mission à l’étranger, une période d’apprentissage, etc.) ? Rien ne doit manquer.
  • Nombre de trimestres par année : Vérifiez que chaque année travaillée vous a bien crédité le bon nombre de trimestres. Le maximum est 4 par an. Si vous constatez une année à 3 trimestres alors que vous avez travaillé toute l’année, il y a peut-être un problème de salaire insuffisant déclaré. En effet, un trimestre est validé à partir d’un certain montant de revenu annuel, qui évolue chaque année (par exemple ~1 690 € brut en 2023 pour valider 1 trimestre). Un salaire mal reporté ou une petite différence peut vous faire rater la validation d’un trimestre – avec potentiellement de lourdes conséquences sur l’âge de départ. Soyez donc vigilant sur ces détails.
  • Salaires et revenus cotisés : Comparez les salaires indiqués sur le relevé avec vos bulletins de salaire de l’époque (si vous les avez conservés) ou vos déclarations fiscales. Assurez-vous qu’aucune rémunération n’a été oubliée ou mal renseignée, ce qui pourrait réduire vos droits. Ceci est particulièrement important pour les périodes à temps partiel ou les emplois saisonniers.
  • Périodes assimilées : Certaines périodes où vous n’étiez pas en activité peuvent compter pour la retraite (trimestres assimilés) : par exemple le service militaire, les périodes de chômage indemnisé, congé maternité ou parental, arrêts maladie de longue durée, etc. Vérifiez que ces périodes figurent bien et valident le nombre de trimestres prévus. Si vous constatez un oubli (ex : une période de chômage non inscrite), notez-le.
  • Points de retraite complémentaire : Pour les salariés du privé, en plus des trimestres de base, chaque année vous accumulez des points Agirc-Arrco (le régime complémentaire). Vérifiez vos points sur le relevé complémentaire (normalement intégré au RIS global). Là aussi, surveillez les années à 0 point si vous avez travaillé, ou un nombre de points qui vous semble anormalement bas par rapport à votre salaire de l’époque. Des erreurs de déclaration à la complémentaire peuvent survenir (par exemple, un employeur qui aurait omis de vous affilier, ou un changement de statut mal pris en compte).

💡 Astuce : Votre relevé de carrière comporte des codes couleurs ou annotations (sur le service en ligne) pour signaler d’éventuelles anomalies ou années incomplètes. Par exemple, une année signalée en « incomplète » peut indiquer qu’il manque un élément. Si vous avez moins de 55 ans, il faudra contacter chaque caisse concernée pour corriger les erreurs. Au-delà de 55 ans, vous pouvez directement demander la correction via le service en ligne en joignant des justificatifs. Nous y reviendrons.

En vérifiant minutieusement votre relevé, vous faites un état des lieux précis de votre situation. C’est la base de toute optimisation : on ne peut améliorer que ce qu’on connaît. Cette démarche vous permettra de lister les éventuels problèmes à résoudre et de confirmer les atouts de votre carrière (par exemple, nombre de trimestres déjà acquis, éligibilité à un départ anticipé, etc.).

Corriger les erreurs et compléter les oublis

Après avoir passé votre relevé de carrière au crible, vous avez peut-être repéré des incohérences ou des droits manquants. Pas de panique : il est généralement possible de corriger ces erreurs, à condition d’entreprendre les démarches nécessaires le plus tôt possible.

Voici comment procéder en pratique :

  • Identifiez précisément les anomalies : Notez pour chaque problème les détails (année, employeur ou situation concernée, ce qui manque ou paraît faux). Par exemple : « 1998 – aucune trace de mon emploi de juillet-août chez XYZ », ou « 2010 – seulement 3 trimestres validés alors que j’ai travaillé toute l’année à temps plein », etc. Rassemblez également les preuves documentaires dont vous disposez : bulletins de salaire, attestations d’employeur, contrats de travail, attestations Pôle Emploi, livret militaire, certificat de naissance (pour trimestres enfants), etc. Ces justificatifs seront vos alliés pour faire valoir vos droits.
  • Contactez la caisse de retraite compétente : En fonction de la nature de l’erreur, vous devez vous adresser à la caisse de retraite concernée. Par exemple :
    • Pour un trimestre « oublié » ou un salaire non pris en compte dans le régime de base (Cnav/Carsat pour les salariés), contactez votre Carsat régionale.
    • Pour des points Agirc-Arrco manquants (retraite complémentaire des salariés), adressez-vous à votre institution Agirc-Arrco (souvent via l’organisme qui gère votre complémentaire, par ex. Malakoff Humanis, AG2R, etc. – l’Info-Retraite peut indiquer qui gère votre compte de points).
    • Pour les indépendants (SSI, CIPAV, CNAVPL…), contactez la caisse dont vous dépendez.
    • Pour la fonction publique, voyez avec le Service des Retraites de l’État ou la CNRACL selon votre cas.
    En cas de doute, le site Info-Retraite ou votre relevé lui-même vous fournissent les coordonnées de contact des différents régimes.
  • Exposez clairement votre demande : Faites un courrier (de préférence recommandé) ou une demande en ligne s’il y a un formulaire dédié, en expliquant l’erreur constatée et la correction souhaitée. Joignez toutes les pièces justificatives utiles. Par exemple, si une période d’emploi n’apparaît pas, fournissez les bulletins de salaire correspondants et éventuellement une attestation de l’employeur. S’il manque des points Agirc-Arrco, fournissez les preuves de vos salaires sur la période. Plus votre dossier sera complet, plus il aura de chances d’aboutir rapidement.
  • Relancez si nécessaire : Les corrections de carrière peuvent prendre du temps, ne vous découragez pas. Au besoin, relancez poliment la caisse pour savoir où en est votre demande, surtout si plusieurs mois se sont écoulés. Gardez une trace de vos envois (accusés de réception, copies des mails, etc.).
  • Corriger sur le compte en ligne (55 ans et +) : Si vous avez dépassé les 55 ans, le service en ligne « Corriger ma carrière » sur Info-Retraite permet de signaler directement une anomalie sur votre relevé. Vous pouvez y téléverser vos justificatifs et suivre l’avancement des corrections. C’est pratique, mais assurez-vous d’avoir bien compris l’erreur pour formuler une demande précise.

Une fois les corrections effectuées (ou en cours), suivez de près la mise à jour de votre relevé. Il est primordial que toutes les régularisations figurent avant votre départ en retraite pour éviter une erreur de calcul sur votre pension. Notez que certaines rectifications peuvent augmenter vos droits plusieurs années après : par exemple, récupérer 4 trimestres manquants peut vous éviter une décote et augmenter votre pension de base de 5 à 10% à vie, ce qui est loin d’être négligeable.

Enfin, gardez en tête que certaines périodes ne peuvent pas forcément être régularisées gratuitement. Si vous avez des années très anciennes sans cotisations (ex : années d’études supérieures, trous de carrière non couverts), leur prise en compte passera peut-être par un rachat de trimestres volontaire (voir plus loin). L’important pour l’instant est d’identifier tout ce que vous pouvez corriger gratuitement (erreurs administratives ou omissions) et de le faire sans tarder.

Comprendre le calcul de sa future retraite

Pour optimiser sa retraite, il faut en comprendre les règles du jeu. Le système de retraite français est multi-régimes et peut sembler complexe, mais voici les bases à connaître pour mieux s’y retrouver dans le calcul de vos pensions.

1. La retraite de base (régime général et assimilés)
La plupart des travailleurs cotisent à un régime de base (géré par la Cnav/Carsat pour les salariés du privé, la MSA pour les agriculteurs, la Sécurité sociale indépendants pour les artisans/commerçants, etc.). Ce régime de base fonctionne par trimestres et salaire annuel moyen. Pour le régime général par exemple, la formule de calcul d’une pension complète est :

Pension annuelle de base = Salaire Annuel Moyen des 25 meilleures années × Taux de liquidation × (Nombre de trimestres acquis / Nombre de trimestres requis)

  • Le salaire annuel moyen (SAM) est la moyenne des revenus des 25 meilleures années de votre carrière (pour la génération née en 1973 ou après – c’est un peu moins pour les générations plus anciennes).
  • Le taux de liquidation est généralement 50% (taux plein) si vous avez tous vos trimestres requis à l’âge légal. Sinon, une décote s’applique (minoration du taux) par trimestre manquant jusqu’au taux minimum. À l’inverse, travailler au-delà du nombre de trimestres requis peut donner une surcote (majoration du taux).
  • Le nombre de trimestres requis dépend de votre année de naissance (par exemple 172 trimestres pour ceux nés en 1973 et après, suite à la réforme 2023). Si vous n’avez pas ce total, vous n’aurez pas le taux plein à l’âge légal, sauf si vous attendez l’âge du taux plein automatique (67 ans pour la génération actuelle).

Chaque trimestre manquant entraîne une réduction de votre pension de base (décote de 1,25% par trimestre manquant, dans la limite de 20 trimestres). À l’inverse, chaque trimestre supplémentaire au-delà du requis augmente votre pension de 0,625% (surcote) par trimestre supplémentaire.

2. Les retraites complémentaires obligatoires
En plus de la pension de base, les salariés du privé bénéficient de la retraite complémentaire Agirc-Arrco (obligatoire), les indépendants ont aussi des complémentaires selon leur caisse, etc. Ces régimes complémentaires fonctionnent par points. Le principe : vos cotisations sont converties en points chaque année, selon un prix d’achat du point. Au moment de la retraite, on fait la somme de tous vos points accumulés, puis on multiplie par la valeur du point de l’année de départ pour obtenir le montant annuel brut de la pension complémentaire.

  • Exemple (Agirc-Arrco) : Si vous avez accumulé 20 000 points et que la valeur du point est de 1,349 € l’unité, votre pension annuelle complémentaire sera 20 000 × 1,349 € = 26 980 €, soit ~2 248 € brut par mois.
  • Les complémentaires ne connaissent pas la notion de trimestre manquant ou de décote/surcote à proprement parler. En revanche, pour Agirc-Arrco, il existe un système de coefficient de solidarité temporaire (issu de la réforme de 2019) : une minoration de 10% pendant 3 ans s’applique sur la pension complémentaire si vous partez dès que vous avez le taux plein, sauf cas d’exonération. Cette minoration ne s’applique pas (ou cesse) si vous décalez votre départ de 2 années après le taux plein. Autrement dit, travailler 2 ans de plus que l’âge minimum du taux plein évite cette pénalité et octroie même une petite majoration temporaire dans certains cas. Ce dispositif peut évoluer, informez-vous au moment venu.

3. Les régimes spéciaux et la fonction publique
Si vous avez travaillé dans le public (fonctionnaire d’État, territorial, hospitalier) ou un régime spécial (SNCF, RATP, etc.), le calcul de la pension diffère (souvent basé sur le traitement des 6 derniers mois pour les fonctionnaires, avec un système de bonifications, etc.). De plus, chaque régime verse séparément sa part de pension. Par exemple, une personne ayant travaillé 15 ans dans le privé puis 15 ans dans la fonction publique percevra deux pensions : l’une de la Cnav (privé) pour ses 15 ans cotisés là-bas, l’autre du SRE (État) pour ses 15 ans de fonctionnaire. Chaque régime a ses propres règles de calcul. Dans ce guide, on se concentre sur les régimes de base et complémentaires du privé, mais si vous avez une carrière mixte public/privé, il est important de bien comprendre les modalités de chaque caisse et l’impact sur votre total. N’hésitez pas à demander un entretien information retraite auprès de vos caisses pour y voir clair.

4. Majoration pour enfants, réversion, etc.
Il existe des dispositifs qui peuvent augmenter vos pensions :

  • Les majorations pour enfants : le régime de base accorde une majoration de 10% du montant de la pension si vous avez élevé au moins 3 enfants. L’Agirc-Arrco accorde également 5% par enfant (selon les règles actuelles) sur la pension complémentaire, ou un forfait par enfant selon les caisses. Ces majorations sont généralement automatiques mais pensez à signaler vos enfants lors de la liquidation.
  • La pension de réversion : c’est la partie de vos droits qui pourra être versée à votre conjoint survivant en cas de décès. Ce n’est pas directement de l’optimisation pour vous, mais sachez que bien préparer sa retraite c’est aussi informer son conjoint de ses éventuels droits à réversion. Les conditions varient selon les régimes (âge du conjoint survivant, ressources, remariage, etc.).
  • Les périodes aidant : mentionnons également que si vous avez interrompu votre carrière pour vous occuper d’un parent âgé ou d’un enfant handicapé, il existe parfois des dispositifs de validation de trimestres ou de points spécifiques. Renseignez-vous si vous êtes dans ce cas (par exemple, assurance vieillesse des parents au foyer, majoration de durée d’assurance pour aidant familial, etc.).

En comprenant ces éléments de calcul, vous pourrez mieux évaluer l’impact des actions possibles. Par exemple, vous réaliserez que travailler quelques trimestres de plus peut augmenter sensiblement votre retraite (en validant des trimestres manquants ou en générant de la surcote), ou qu’un trimestre non validé en début de carrière peut vous priver d’une retraite anticipée carrière longue. Cette compréhension vous servira pour optimiser vos droits, comme nous allons le voir.

Optimiser ses droits à la retraite : les leviers à connaître

Maintenant que vous avez un état des lieux et les bases de calcul en tête, parlons optimisation. Comment améliorer le montant de votre future pension ou partir plus tôt si possible ? Plusieurs leviers peuvent être actionnés, selon votre situation. Voici les principales stratégies d’optimisation à envisager :

  • Racheter des trimestres manquants : Si vous n’aurez pas le nombre de trimestres requis à l’âge légal, l’une des solutions est le rachat de trimestres. Il s’agit de verser une somme à la caisse de retraite pour qu’elle vous crédite des trimestres supplémentaires (dans la limite de 12 trimestres rachetables généralement). C’est possible pour combler des années d’études supérieures non cotisées ou des années incomplètes (moins de 4 trimestres cotisés). Le coût d’un rachat dépend de votre âge et de votre revenu actuel – plus on est jeune, moins c’est cher, d’où l’intérêt d’y réfléchir assez tôt. Un rachat peut vous permettre d’atteindre le taux plein plus vite et d’éviter une décote, voire de partir plus tôt en carrière longue si vous remplissez par ailleurs les conditions. À étudier : le rachat n’est intéressant que si le coût « s’amortit » sur votre future pension (par exemple, payer 10 000 € maintenant pour toucher 1 000 € de plus par an à la retraite est rentable au bout de 10 ans). Un expert retraite peut vous aider à faire cette simulation de rentabilité.
  • Profiter des dispositifs de départ anticipé : Si vous avez commencé à travailler très jeune, vous pourriez être éligible à la retraite anticipée pour carrière longue. Les règles ont évolué récemment (réforme 2023) mais en gros, si vous avez validé un certain nombre de trimestres avant vos 20 ans, vous pouvez partir jusqu’à 2 ans avant l’âge légal (ou plus si carrière encore plus précoce, par ex départ à 58 ans pour ceux qui ont commencé avant 16 ans dans les anciennes règles). Vérifiez attentivement les conditions (trimestres cotisés requis, âge de début de carrière, etc.)service-public.fr. Si vous êtes proche de remplir ces conditions, cela vaut le coup de tout faire pour les remplir (d’où l’importance de récupérer ces fameux trimestres manquants en début de carrière si possible). D’autres cas de départ anticipé existent : pour pénibilité (métiers éligibles au compte pénibilité), pour handicap (si vous avez une RQTH et assez de trimestres cotisés en situation de handicap), ou pour les travailleurs exposés à l’amiante. Là encore, renseignez-vous si vous êtes concerné.
  • Ne pas négliger la retraite progressive : Si vous approchez de l’âge légal (62 ans actuellement) mais souhaitez lever le pied sans cesser complètement, la retraite progressive est un dispositif intéressant. Dès 60 ans (et au moins 150 trimestres cotisés), vous pouvez demander à travailler à temps partiel tout en commençant à percevoir une fraction de vos retraites (base + complémentaire). Vous continuez en parallèle à cotiser et à accumuler des droits jusqu’au moment où vous prendrez la retraite définitive. C’est un bon moyen d’aménager une transition douce et d’optimiser le montant final (puisque vous validez des trimestres et des points supplémentaires pendant la période de retraite progressive). Beaucoup de personnes ignorent cette option, mais elle peut améliorer votre qualité de vie et vos finances sur le long terme. Pensez-y si un temps partiel en fin de carrière est envisageable pour vous.
  • Maximiser les dernières années de salaire : Pour les salariés, rappelez-vous que le calcul de la pension de base se fait sur les 25 meilleures années. Ainsi, toutes les années de fin de carrière bien rémunérées remplaceront les années moins bonnes du début dans le calcul du SAM. En clair, continuer à travailler à un salaire élevé jusqu’à la retraite augmente mécaniquement votre moyenne des 25 ans, et donc votre pension. Si vous hésitez par exemple entre partir à 62 ans ou à 64 ans alors que vos revenus sont plus hauts en fin de carrière qu’au début, sachez que ces deux années supplémentaires (63 et 64 ans) entreront dans vos 25 meilleures et éjecteront les 2 moins bonnes – ce qui peut augmenter sensiblement votre pension de base. Du côté de la complémentaire, chaque année travaillée en plus, c’est aussi des points en plus. Conclusion : si votre carrière a eu une progression salariale, les dernières années sont précieuses pour vos droits. À l’inverse, attention à ne pas partir en préretraite trop longtemps avec un faible revenu ou au chômage en fin de carrière, car cela pourrait réduire votre moyenne (sauf cas de maintien de salaire pour le calcul via des dispositifs spécifiques).
  • Valoriser les périodes parentales et familiales : Si vous avez eu des enfants, vérifiez que vous bénéficierez bien de toutes les majorations de durée d’assurance auxquelles vous avez droit. Le régime général accorde 4 trimestres par enfant à la mère au titre de la maternité, et 4 trimestres supplémentaires à l’un des parents (mère ou père) au titre de l’éducation de l’enfant durant les 4 ans suivant la naissance. Ces trimestres comptent pour votre total et peuvent vous aider à atteindre le taux plein plus tôt. Assurez-vous d’avoir déclaré vos enfants sur votre compte retraite. Idem pour le service militaire : un service national accompli vaut 4 ou 5 trimestres assimilés selon la durée – soyez sûr qu’ils apparaissent bien.
    Par ailleurs, certaines caisses complémentaires accordent des points gratuits pour enfants (exemple : Agirc-Arrco accorde 100 points par enfant élevé jusqu’à 16 ans, sous conditions d’année de naissance – c’était avant 2012). Ce ne sont pas des sommes énormes, mais tout compte. Moralité : exploitez tous les droits familiaux, ils peuvent combler certaines lacunes de carrière.
  • Épargne retraite et autres compléments : Optimiser sa retraite, ce n’est pas que maximiser les pensions obligatoires. C’est aussi prévoir des compléments de revenu si possible. À 45-50 ans, il est encore temps de renforcer votre épargne dédiée à la retraite si vous constatez un décalage entre vos pensions estimées et vos besoins financiers futurs. Par exemple, ouvrir ou alimenter un Plan Épargne Retraite (PER) ou d’autres placements (assurance-vie, immobilier locatif…) peut vous apporter un capital ou une rente pour compléter vos retraites. L’avantage du PER est qu’il offre une déduction fiscale à l’entrée (vos versements sont déductibles de votre revenu imposable dans une certaine limite), tout en vous forçant à garder l’épargne bloquée jusqu’à la retraite (sauf cas de déblocage anticipé). C’est un bon outil pour ceux qui sont dans des tranches d’imposition élevées avant la retraite et qui voudraient lisser leurs revenus plus tard. Bien sûr, tout le monde n’en a pas les moyens, mais intégrer une part d’épargne, même modeste, dans votre plan de préparation peut faire la différence à terme.

En combinant ces leviers selon votre cas, vous pourrez augmenter sensiblement le montant cumulé de vos retraites ou partir dans de meilleures conditions. Par exemple, une personne qui rachète 4 trimestres manquants, retravaille un an de plus pour gommer sa décote, et ouvre un PER sur 5 ans, aura à la fois une pension de base sans décote, une pension complémentaire plus élevée et un petit capital privé en plus. C’est une approche globale qu’il faut avoir, en fonction de vos priorités (partir plus tôt vs. toucher plus, etc.).

N.B. : Optimiser ne signifie pas forcément tout sacrifier pour quelques euros. Il faut trouver un équilibre entre votre qualité de vie actuelle et future. Certaines personnes préféreront partir dès que possible même avec une pension réduite, d’autres voudront maximiser chaque euro de pension en travaillant un peu plus – à vous de voir. L’essentiel est de connaître vos options pour faire un choix éclairé, plutôt que de subir par ignorance.

Bien choisir la date de départ en retraite

Le timing de votre départ est un élément central de la préparation. Partir au bon moment peut vous faire gagner beaucoup (ou vous éviter de perdre beaucoup). Voici les facteurs à prendre en compte pour déterminer la date idéale de votre départ en retraite :

  • Atteindre l’âge légal et/ou le taux plein : En France, il y a un âge légal minimum (62 ans pour la plupart actuellement, progressivement 64 ans pour les générations 1968 et suivantes après la réforme) et un âge du taux plein automatique (67 ans aujourd’hui, inchangé). Entre les deux, il vous faut vos trimestres requis pour partir sans décote. La première question est donc : À quel âge aurez-vous tous vos trimestres requis ? Si la réponse est, par exemple, 63 ans et 6 mois, cela peut valoir le coup de travailler jusqu’à cette date pour éviter la décote. Si au contraire vous avez tous vos trimestres dès 60 ans (carrière longue), vous pourriez envisager de partir avant l’âge légal si éligible, ou pile à l’âge légal 62 ans avec taux plein. Objectif n°1 : partir avec le taux plein (sauf choix délibéré de partir plus tôt avec décote).
  • Débuter sa retraite en début d’année ou de mois : Notez que la pension de base commence toujours au 1er jour d’un mois. Si vous faites votre demande en cours de mois, la retraite ne débutera que le 1er du mois suivant. Il est donc souvent judicieux de cesser son activité à la fin d’un mois pour démarrer la pension immédiatement le mois suivant. Par exemple, arrêter le 30 juin pour une retraite au 1er juillet. Par ailleurs, pour les complémentaires Agirc-Arrco, le versement est trimestriel (on vous paie par trimestre civil, sauf si vous optez pour un versement mensuel sous conditions). Ceci ne change pas grand-chose au total, mais pour simplifier, nombreux sont ceux qui partent au 1er janvier ou 1er juillet. L’année de départ peut aussi compter : si vous avez déjà validé 4 trimestres au cours de l’année en cours grâce à votre salaire, partir en novembre ou décembre au lieu de septembre ne vous donnera pas de trimestres supplémentaires (car plafonné à 4 par an), mais peut-être plus de points Agirc-Arrco. À l’inverse, si vous n’aviez pas validé tous vos trimestres de l’année, travailler jusqu’en décembre peut vous permettre d’en valider 1 ou 2 de plus grâce aux revenus, ce qui peut compter.
  • **Prendre en compte la décote temporaire Agirc-Arrco : Comme mentionné plus haut, si vous êtes concerné par la minoration de 10% pendant 3 ans sur la complémentaire (coefficient de solidarité), vous pouvez décider de la subir ou de l’éviter. Si vous partez dès que vous remplissez les conditions du taux plein, vous aurez cette minoration (sauf si vous êtes exonéré de CSG ou quelques autres cas particuliers). Si vous attendez un an de plus, la minoration tombe au bout de 1 an (vous ne l’aurez plus pour les 2 années restantes). Si vous attendez 2 ans de plus, vous ne l’aurez pas du tout et en prime vous aurez une majoration de 10% pendant un an sur la complémentaire. C’est un calcul à faire : travailler 2 ans de plus pour éviter une perte de 10% sur 3 ans (et gagner 10% sur 1 an) – selon votre salaire, ça peut être intéressant financièrement sur moyen terme. Pour beaucoup, cela ne doit pas être le seul critère de décision, mais il faut le connaître.
  • Considérer sa situation personnelle et familiale : Le bon moment pour partir n’est pas qu’une affaire de calcul financier. Réfléchissez à vos projets personnels. Par exemple, certains attendent que le conjoint ait aussi l’âge de partir pour partir en même temps. Ou bien vous pourriez vouloir profiter d’être encore en forme pour partir dès que possible et entamer un projet qui vous tient à cœur (création d’une entreprise, tour du monde…). D’autres préfèreront accumuler un peu plus de droits pour sécuriser l’avenir. Posez-vous aussi la question de votre santé et de votre pénibilité du travail : tenir 2 années de plus dans un emploi très pénible n’a pas le même impact que dans un job moins stressant, il faut aussi penser à vous.
  • Préavis et conditions d’entreprise : Si vous êtes salarié, n’oubliez pas d’informer votre employeur suffisamment à l’avance de votre départ en retraite. Il ne s’agit pas d’une démission classique, mais ça y ressemble : vous devez respecter un préavis (souvent 2 à 3 mois, selon votre ancienneté ou la convention collective)consultantretraite.com. Souvent, les gens en profitent pour solder leurs congés avant départ. Renseignez-vous sur vos droits : il existe une indemnité de départ en retraite légale si c’est vous qui prenez la retraite (par ex. un demi-mois de salaire après 10 ans d’ancienneté, un mois après 20 ans, etc., ou plus si la convention collective prévoit mieux). Cette indemnité est soumise à l’impôt mais partiellement exonérée de cotisations sociales. Quoi qu’il en soit, pensez à calendrier cela : prévenir l’employeur par lettre recommandée, organiser la transition (passation de poste). Si vous êtes travailleur indépendant, la question du « préavis » ne se pose pas de la même manière, mais veillez à terminer vos contrats ou missions en cours proprement.
  • Demande de retraite déposée dans les temps : Il est crucial de déposer votre demande de retraite au moins 4 à 6 mois avant la date de départ prévue. Pourquoi ? Parce que les caisses de retraite mettent du temps à traiter le dossier, à réunir les informations de tous vos régimes, et à calculer vos droits. En anticipant, vous vous assurez de commencer à percevoir votre pension dès le mois suivant votre départ. Si vous traînez et faites la demande tardivement, vous pourriez subir un décalage (ne pas toucher de pension pendant quelques mois après avoir quitté votre emploi, le temps que ça se mette en place – vous serez payé rétroactivement, mais en attendant il faut subvenir à vos besoins). Astuce : vous pouvez déposer la demande en ligne sur le site Info-Retraite, c’est simple et cela couvre d’un coup tous les régimes. Préparez en amont les documents demandés (voir section suivante). En général, vous pouvez commencer la procédure dès 6 mois avant la date choisie, et beaucoup d’experts conseillent même de s’y prendre un an à l’avance pour être tranquille. Mieux vaut un dossier en avance qu’en retard.

En résumé, le bon moment pour partir à la retraite résulte d’une combinaison de critères personnels et réglementaires. Prenez le temps de simuler différents scénarios : « Si je pars à telle date, qu’est-ce que je touche ? Et si je pars un an plus tard ? » Les simulateurs en ligne (et les conseils d’expert) peuvent vous y aider, comme on va le voir. L’important est de ne pas décider sur un coup de tête, mais sur la base d’informations solides.

Les démarches administratives pour un départ serein

Préparer sa retraite, c’est aussi accomplir un certain nombre de démarches administratives incontournables. Cette partie est sans doute moins amusante, mais un départ bien orchestré vous évitera bien des soucis. Voici une checklist des étapes et documents à prévoir :

  1. Créer/mettre à jour votre compte retraite en ligne : Si ce n’est pas déjà fait, rendez-vous sur info-retraite.fr et activez votre espace personnel. Assurez-vous que votre état civil, votre adresse et toutes vos informations personnelles y sont correctes. C’est depuis ce compte que vous ferez votre demande de retraite le moment venu et suivrez votre dossier. Vous pouvez aussi y effectuer des simulations (via le simulateur M@rel intégré) pour estimer vos pensions.
  2. Constituer votre dossier de justificatifs : Les caisses de retraite exigeront plusieurs pièces pour traiter votre dossier. Mieux vaut les rassembler à l’avance. Parmi les documents couramment demandés :
    • Une pièce d’identité (carte d’identité ou passeport) et un extrait d’acte de naissance récent.Votre livret de famille ou des justificatifs d’état civil (pour prouver votre situation maritale, le nombre d’enfants élevés, etc. – important pour les droits familiaux et éventuelles réversions).Les bulletins de salaire (ou attestations) de vos dernières années d’activité, et idéalement quelques-uns répartis sur la carrière (surtout pour les années charnières ou si vous demandez des corrections).Les justificatifs des périodes particulières : attestations de chômage (Pôle Emploi) pour les périodes de chômage indemnisé, attestations de la Sécurité sociale pour les congés maternité ou arrêts maladie longs, preuves de service militaire, justificatifs de périodes à l’étranger (certificats de travail hors de France, formulaires d’accords internationaux…), etc.Éventuellement, les relevés de carrière de régimes étrangers si vous avez travaillé hors de France dans des pays avec convention de sécurité sociale (afin de faciliter la prise en compte de ces périodes).Un RIB bancaire pour le versement de vos pensions.Le formulaire de demande de retraite (si vous passez par la voie papier, sinon la procédure en ligne le génère automatiquement).
    Chaque situation peut avoir des pièces spécifiques en plus, mais ceux-ci sont les principaux. Ne sous-estimez pas le temps pour obtenir certains documents (extrait de naissance, attestations d’employeurs qui n’existent plus…). Commencez tôt les demandes nécessaires.
  3. Déposer la demande officielle : Comme évoqué, faites-le environ 6 mois avant la date de départ choisie. Via le service en ligne, c’est le plus simple. Sinon, par courrier recommandé en envoyant le formulaire de demande de retraite (disponible sur service-public.fr) à votre Carsat et à vos caisses complémentaires. Dans tous les cas, une demande unique via Info-Retraite suffit pour l’ensemble des régimes de base et Agirc-Arrco, ce qui simplifie énormément les choses. Une fois la demande faite, vous recevrez un accusé de réception et plus tard une notification de retraite précisant vos droits.
  4. Suivre son dossier et relancer si besoin : Sur votre compte en ligne, suivez l’avancement. Si des pièces manquent ou complémentaires sont demandées, fournissez-les rapidement. Si une visite médicale est nécessaire (pour certains départs anticipés pour incapacité, par exemple), suivez les instructions. Le traitement peut être fractionné (la Carsat d’un côté, l’Agirc-Arrco de l’autre) – ne soyez pas surpris de recevoir plusieurs courriers. Normalement, quelques semaines avant la date, vous recevez la notification de pension avec le montant officiel. Vérifiez-le attentivement. En cas de désaccord (erreur de calcul, trimestres oubliés malgré vos demandes), vous avez la possibilité de faire un recours amiable, mais cela peut prendre du temps. D’où l’importance d’avoir tout corrigé avant la liquidation.
  5. Informer votre employeur : Si vous êtes salarié, une fois sûr de votre date de départ, notifiez officiellement votre employeur de votre intention de partir à la retraite. Faites-le par lettre recommandée avec AR, en respectant le délai de préavis requis (souvent le même préavis que pour une démission). Dans cette lettre, indiquez votre date de départ souhaitée (exemple : « je vous informe de mon départ à la retraite au 1er octobre 2025, dernier jour de travail le 30 septembre 2025 »). Remerciez et restez courtois. L’employeur vous remettra alors des documents de fin de carrière (certificat de travail, solde de tout compte, attestation Pôle emploi mentionnant « retraite » pour motif de fin de contrat, etc.). Pensez à vous renseigner sur votre indemnité de départ en retraite : elle sera versée par l’employeur sur le dernier salaire. Si c’est l’employeur qui vous a mis à la retraite d’office (possible à partir de 70 ans, ou 67 sous conditions), l’indemnité est plus élevée (indemnité de mise à la retraite). Dans la majorité des cas c’est vous qui partez volontairement, donc indemnité classique.
  6. Préparer la transition : Profitez de vos derniers mois pour régler tout ce qui concerne votre travail : transmettre les dossiers, former un successeur si besoin, utiliser vos congés restants (beaucoup les prennent juste avant le départ, parfois en les faisant coïncider pour partir un peu plus tôt tout en étant payé). Côté perso, vérifiez aussi des points comme votre mutuelle santé (allez-vous souscrire à la mutuelle des retraités de votre ancienne entreprise ? ou garder la vôtre ?), votre assurance prévoyance (qui s’arrête souvent à la retraite), etc. Ce sont des détails, mais la retraite entraîne quelques changements dans ces contrats.

En suivant ces étapes, votre départ devrait se dérouler sans accroc. N’oubliez pas que Service-Public.fr propose des fiches pratiques très bien faites et à jour sur les démarches liées à la retraite, n’hésitez pas à les consulter pour n’oublier aucun papier..

Enfin, une fois à la retraite, il vous restera à profiter pleinement de votre temps libre ! Mais avant cela, abordons une aide précieuse pour tout mettre en musique : le bilan retraite personnalisé.

Se faire accompagner par un expert : l’intérêt du bilan retraite

Face à la complexité du système et à l’enjeu financier que représente la retraite, de plus en plus de personnes choisissent de faire appel à un expert retraite pour les accompagner. Que ce soit pour un bilan retraite à 50 ans ou pour préparer dans le détail un départ imminent, l’expertise d’un spécialiste peut vous faire gagner un temps précieux et optimiser vos droits au maximum.

Qu’est-ce qu’un bilan retraite ? C’est un audit complet de votre situation retraite, réalisé par un professionnel (consultant en retraite, conseiller en gestion de patrimoine spécialisé, etc.). Concrètement, l’expert va analyser votre carrière : examiner votre relevé de carrière dans ses moindres détails, détecter les erreurs ou oublis, vérifier que vous avez bénéficié de tous les droits (trimestres assimilés, majorations enfants, etc.), et recalculer vos droits si nécessaire. Il va également vous poser des questions sur vos projets, votre état de santé, vos souhaits d’âge de départ, afin de simuler plusieurs scénarios de retraite.

Les avantages concrets d’un accompagnement personnalisé sont multiples :

  • Sécurisation de vos droits acquis : Un œil expert repère souvent des anomalies qui passent inaperçues. Par exemple, beaucoup de relevés de carrière présentent des trimestres manquants ou des salaires mal déclarés. L’expert vous aide à les faire corriger rapidement, garantissant ainsi que vous ne laissez pas d’argent sur la table. C’est autant de gagné pour votre future pension.
  • Optimisation du départ : Fort de son expérience, l’expert saura identifier la date de départ optimale en fonction de vos objectifs. Il calculera avec précision ce que vous gagnerez à partir 6 mois plus tôt ou plus tard, l’effet d’une surcote, l’impact du coefficient de solidarité Agirc-Arrco, etc. Il pourra ainsi vous conseiller sur le meilleur arbitrage âge de départ vs montant de pension.
  • Conseils sur les dispositifs à activer : Un conseiller retraite est au courant des derniers dispositifs et de la réglementation à jour. Il pourra par exemple vous signaler l’opportunité d’un rachat de trimestres dans votre cas, ou vous expliquer comment mettre en place une retraite progressive dans votre entreprise. Il pourra également intégrer des paramètres complexes comme le cumul emploi-retraite, le choix entre plusieurs pensions de réversion possibles, etc.. Bref, il conçoit avec vous une stratégie sur mesure, au-delà des simples chiffres.
  • Gain de temps et tranquillité d’esprit : Préparer sa retraite peut être chronophage et source d’angoisse lorsqu’on n’est pas sûr de soi. En confiant cette mission à un expert, vous vous déchargez d’un gros poids. Il vous expliquera clairement ce qui était obscur, vous saurez exactement à quoi vous attendre et quelles démarches entreprendre. Cela vaut particulièrement pour les carrières atypiques ou polypensionnées : par exemple, si vous avez changé souvent de régime, travaillé à l’étranger, etc., la législation est complexe, mais l’expert saura démêler tout cela. Au final, c’est une sérénité que vous gagnez, et souvent des euros en plus sur votre retraite grâce à ses conseils éclairés.

Quand faire un bilan retraite ? Idéalement, dès 55 ans, âge où vous commencez à avoir une vision plus nette de vos droits (les relevés de carrière sont quasi complets). Mais même à 60 ans ou une fois la date de départ décidée, il n’est pas trop tard pour consulter : un audit peut encore permettre de rectifier des erreurs de calcul après coup ou de faire valoir certains droits pendant la liquidation. Certaines personnes font un bilan dès 50 ans pour planifier à 10-15 ans, puis un autre à 60 ans pour finaliser – c’est tout à fait envisageable.

Le coût d’un bilan retraite : Cela varie selon le prestataire, la complexité de votre carrière et l’étendue de la prestation. En général, un audit retraite personnalisé peut coûter quelques centaines d’euros. C’est un investissement – mais il est souvent rapidement rentabilisé par les gains que vous en tirez (erreurs corrigées, meilleures décisions de départ, etc.). Pensez-y : récupérer ne serait-ce que 20 € de plus par mois de pension grâce à une correction, c’est 240 € par an, soit 2 400 € en 10 ans, et bien plus si vous vivez longtemps… De nombreuses optimisations chiffrent en milliers d’euros sur la durée de la retraite. Comparé au prix du bilan, le retour sur investissement est généralement très positif. Sans compter le bénéfice moral d’éviter des tracas.

Enfin, vérifiez si votre employeur ou votre branche propose des dispositifs de préparation à la retraite (certaines entreprises offrent des sessions de formation, parfois finançables via le CPF – Compte Personnel de Formation). Un bilan retraite individuel ne sera pas déductible des impôts à titre personnel (ce n’est pas une formation diplômante), mais il peut souvent être pris en charge par le CPF ou par votre comité d’entreprise. Renseignez-vous, car c’est une opportunité d’avoir cet accompagnement sans trop dépenser.

En conclusion, se faire accompagner par un expert, c’est un peu comme prendre un coach pour un marathon : vous pourriez courir seul, mais avec un coach vous atteindrez la ligne d’arrivée dans de bien meilleures conditions. Chez nous, nous avons développé une expertise pointue des parcours complexes et des outils spécialisés pour passer au crible votre relevé de carrière et simuler tous les scénarios envisageables. N’hésitez pas à nous solliciter pour un bilan retraite personnalisé – vous aurez ainsi la certitude de faire les meilleurs choix et de profiter pleinement de vos droits après une vie de travail.

Conclusion : Passez à l’action pour une retraite réussie

Vous l’aurez compris, une bonne retraite se prépare bien avant le dernier jour de travail. En anticipant, en faisant le point sur votre carrière, en corrigeant les erreurs et en utilisant intelligemment les dispositifs d’optimisation, vous vous donnez la chance de partir dans les meilleures conditions financières et personnelles. Chaque cas est unique, mais les principes restent les mêmes : s’informer, vérifier, optimiser, planifier.

Ce guide vous a fourni un panorama complet des actions à mener. La prochaine étape, c’est à vous de la franchir : dès aujourd’hui, prenez un moment pour consulter votre relevé de carrière et voir où vous en êtes. C’est le début du voyage vers votre nouvelle vie de retraité ! Préparez vos questions, projetez-vous dans l’avenir que vous souhaitez et mettez en œuvre les solutions adaptées (rachat de trimestres, simulations, etc.).

Si tout cela vous semble complexe ou si vous voulez être certain de ne rien manquer, entourez-vous des bonnes ressources. Que ce soit via les simulateurs officiels (Info-Retraite, M@rel) ou via l’accompagnement d’un expert, ne restez pas dans le flou. Après tout, vous avez cotisé pendant des décennies pour avoir droit à cette retraite : il serait dommage de ne pas en tirer le maximum faute d’avoir consacré un peu de temps à sa préparation.

En agissant maintenant, vous vous offrez la tranquillité d’esprit pour la suite. Le jour venu, vous pourrez profiter de votre retraite l’âme légère, en sachant que tout est en ordre et optimisé.

Vous avez des interrogations spécifiques sur votre cas personnel ? Vous souhaitez un coup de pouce professionnel pour valider vos choix ? Nous sommes là pour vous aider. Contactez-nous dès aujourd’hui pour planifier votre bilan retraite gratuit et bénéficier de l’expertise de nos conseillers. Ensemble, faisons en sorte que vos années de retraite soient les plus belles de votre vie – vous l’avez bien mérité !